top of page

ON THE ROAD AGAIN...RETOUR A MARRAKECH


Le 22.11.23


Nous passons la nuit au Riad Marrat. Le bâtiment est sans particularité mais le jardin est un écrin de verdure, dans lequel il fait bon se réfugier. Hier, nous avons même piqué une tête dans la piscine qui était certes froide, mais vivifiante.



Après un petit déjeuner copieux dans ce cadre paradisiaque, Jalil passe nous chercher pour reprendre la route pour Marrakech.


Petite escale au marché hebdomadaire de Zagora.

Le typique marché à l’africaine avec ses ventes aux enchères de moutons, poules, chèvres, vaches… ainsi que ses étales de fruits et légumes.


Nous faisons ensuite une halte chez le frère de Jalil pour quelques emplettes (melafa, djelaba, menus bijoux), le temps de quelques salamalec...


Nous remontons finalement vers le Nord par la Vallée du Draa.

Au pied du djebel Kissane, la petite ville de Agdz marque le début cette luxuriante vallée. Dans l’immense palmeraie d’Agdz, de nombreux villages fortifiés (ksour) rappellent que la région fut très prospère à l’époque du commerce caravanier. Ces villages de kasbahs (ksar) abritent des jardins odorants où poussent menthe et henné à l’ombre des palmiers. Au temps des caravanes, Agdz était l'une des étapes où l’or venant du Soudan, était transformé en monnaie.


J’aperçois alors au loin la kasbah de Taminougalt,à quelques centaines de mètres du centre d'Agdz. Souvenirs de l’ascension du Talamzit avec Cécile et Halami en 2008 ou 2009…

 

En milieu d’après-midi, nous faisons une halte dans une pharmacie berbère à Ouarzazate. En effet, toujours très intéressée par les plantes et leurs propriétés, Sandra en avait formulé le souhait. Petite visite du lieu et présentation des différentes préparations par « l’épicier » au sens propre du terme, ancien cuisinier, aujourd’hui magnétiseur et maitre Reiki.

 

Ayant le nez congestionné et ressentant une fatigue assez intense, je propose de recevoir l’un de ses soins, brefs certes, par manque de temps, mais intense, oserais-je dire.

 

En effet, après ce petit tour de passe-passe, je me sens vidée de ma substance et somnole dans la voiture jusqu’à l’arrivée à Marrakech, entrapercevant les palmeraies, villages aux traditions ancestrales. Serait-ce un effet placebo? Ou les conséquences de l'intensité de ce brefs séjours aux 1000 saveurs, 1000 émotions et 5 nuits.


Au détour d'un virage, je vois apparaître en contrebas de la route, les premières cimes, au loin... se dressent alors cérémonieusement les sommets du Haut-Atlas. Je me suis promise qu'un jour, je ferais l'ascension du Toubkal avec mon amie Christelle.

Toutes les couleurs du Maroc ont rendez-vous sur la route qui serpente dangereusement entre Ouarzazate et Marrackech, franchissant le col de Tizi N’Tichka (2260m).


Nous retrouvons Marrakech pour 19h.

Jalil nous a réservé une séance de hammam «pack royal ». Les employés nous ôtent les « spaghettis », reliquats de notre séjour au désert. Nous voilà bichonnées comme de vraies princesses. Cela fait bien longtemps que je ne me suis pas sentie aussi choyée.

A l’issue du soin, mes yeux sont humides d'avoir tant reçue, émue de toute cette attention que je reçois et dont je ne sais pas quoi faire…

 

En sortant du hammam, je me sens lasse et affamée.

Nous croquons donc une pizza puis Jalil nous dépose finalement dans un hôtel, construction moderne au cœur d’une palmeraie.





Le 23.11.23


Le Désert d’Agafay, joyau caché de Marrakech


Le désert d’Agafay se situe à une trentaine de kilomètres au sud de Marrakech et s’étend sur plusieurs centaines d’hectares. Ce désert, pourtant rocailleux peut être assimilé à un désert de sable. En effet, ses dunes blanches se détachent du paysage et s’apparentent aux dunes du Sahara. En plein milieu de ce désert, se trouve une surprenante oasis surnommée l’oasis enchantée, véritable havre de paix et de tranquillité, où la faune et la flore peuvent se développer aisément. Dans ce le creux de l’oued, les grenouilles et les tortues vivent paisiblement, au milieu de l’eau et des terres arides!  Perdus dans les collines désertiques qui ressemblent à des dunes, se trouvent encore quelques villages berbères qui continuent à exister dans cette nature austère mais sublime.



Aux portes de Marrakech, ce désert de pierres nous permet d'oublier l’ambiance intense du centre de Marrakech. Ce sera aussi l'occasion de réaliser l'un de mes nombreux rêves... Caresser un dromadaire...





Le Lac Lalla Takerkoust de Marrakech 


A l’emplacement du lac, avant sa mise en eau, se trouvait le marabout et la mosquée de Lalla Takerkoust, une femme reconnue comme sainte par sa bonté et les pouvoirs qu’on lui attribuait. On venait prier et faire des offrandes sur son mausolée, réputé pour apporter fécondité aux femmes en difficulté de procréation.

Aujourd’hui ce nom est donné au village et au point d’eau se trouvant en amont de la montagne.

La légende dit que la source est citée dans le Coran, dans la sourate XVIII de la Caverne qui met en avant l’histoire des 7 dormants, de jeunes Chrétiens d’Ephèse que Dieu plongea dans un sommeil mystique après qu’ils aient été emmurés dans une caverne par des Païens.On trouve d’ailleurs 7 tombes alignées à côté de la source, dans le village d’Amizmiz, qui semblent confirmer cette légende pour les habitants comme pour les visiteurs en recherche d’histoires mystiques.


Jardin bio aromatique d’Ourika


C’est au pied du Haut-Atlas, à 840 m d’altitude et à 35 km au Sud–Est de Marrakech dans la vallée de l’Ourika, qu’est installé depuis 1998 le premier Jardin Biologique de Plantes Aromatiques et Médicinales du Maroc.

Sur 1 hectare, on y trouve une cinquantaine de plantes aromatiques, médicinales, et ornementales.

Nous y découvrons la richesse de la botanique du Maroc, apprenant à repérer les plantes, les goûter, les sentir, les toucher.








Le Jardin Bio-Aromatique de l’Ourika a été créé par deux frères spécialistes en aromathérapie et passionnés. Ils décident alors de transformer un champ de pommes de terre en jardin, d’y installer une unité de production de produits cosmétiques naturels (société Nectarome), d’y réaliser des essais pour la science et la recherche internationale sur les plantes, et d’apporter à tout cela une dimension d’éveil et de sensibilisation en l’ouvrant au public.






Après la visite du jardin et une très brève sieste au soleil, pour garder en mémoire sa douce chaleur, nous faisons un pédiluve d'une trentaine de minutes. Ce bain de pieds aux sels de bains aromatisés à l’huile essentielle d’Oranger Amer (Bigaradier) est si relaxant, que je m'endors paisiblement, au son de la brise glissant entre les arbres fruitiers.










Nous savourons nos derniers tagines et couscous dans ce jardin d'Eden avant de reprendre la route pour l'aéroport.


Le retour est douloureux. Ce séjour fut si court mais si intense... Ma voiture est parquée à Gland.

Elle s’est fait emboutir sur le parking mais le conducteur a laissé un billet pour que nous remplissions un constat. Merci, merci, merci. Il reste encore des gens honnètes et respectueux sur cette terre.

 

Je retrouve finalement ma maison, mes chats, mon lit, mon univers... et mon compagnon!


ET ENFIN...


Une semaine pour préparer notre retraite. Une semaine soutenue et intense. 1600 km parcouru en 6 jours. Une rencontre avec chacun, Jalil, Mag et Sandra. Chacun faisant miroir des forces et des faiblesses de l'autre. Rencontres tout en profondeur et en intensité.


De retour du Maroc, il nous faudra bien 2 ou 3 semaines pour atterrir, mon amie Sandra et moi... et pour se projeter afin d’offrir le meilleur de nous-même. A savoir notre pleine humanité, faite de toutes nos forces et de toutes nos vulnérabilités...





18 vues0 commentaire

Posts récents

Voir tout
bottom of page